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 Les grands chefs militaires du 17 et 18 éme siécle

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DAVOUT
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DAVOUT



Carnet militaire.
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Les grands chefs militaires du 17 et 18 éme siécle Empty
MessageSujet: Les grands chefs militaires du 17 et 18 éme siécle   Les grands chefs militaires du 17 et 18 éme siécle I_icon_minitimeSam 27 Aoû - 15:46

Pour changer ,un saut dans le temps d'avant l'empire , quelques figures célèbres de l'histoire militaire...

Les grands leaders de guerre – [du 17 éme au 18 éme siècle ]- 1 ére partie

En ce temps la , à part quelques érudits, peintres , artistes , musiciens et savants les stars étaient ces hommes qui commandaient les armées et livraient batailles pour leur compte ou celui de leurs souverains.Ils étaient adulés , souvent craint , c’étaient sans conteste les seigneurs de guerre de ces temps anciens.
Cette liste ne présente que les plus significatifs.La période couverte part de 1600 et se termine en 1715, après on va entrer dans une nouvelle période dite classique ou guerre en dentelle.

Pour vous situer le contexte, j’indique rapidement la trame historique militaire de l’époque.

La Guerre de 30 ans 1618-1648 guerre de religions et de remodelage des frontières de l'Europe de cette époque;déclin de la puissance Espagnole.

Les grands chefs militaires du 17 et 18 éme siécle 220px-10

Gustave ADOLPHE 1er, (1594-1632), Roi de Suède surnommé le lion du nord, grand réformateur militaire, il employa massivement le mousquet et les canons légers pour bâtir ses succès, adepte de l’offensive, il n’hésitait pas à attaquer un adversaire supérieur en nombre, maître tacticien sur le terrain, il était le champion des protestants pendant cette période. Vainqueur à BREITENFELD 1631.
Les innovations tactiques de Gustave II Adolphe lui ont valu le surnom de « père de la guerre moderne » et l'admiration de généraux postérieurs tels que Napoléon Ier, Carl von Clausewitz et George Patton. Sa connaissance de la science militaire en font le principal responsable des succès suédois durant la guerre de Trente Ans et firent de la Suède la puissance dominante de la région de la mer Baltique pour une centaine d'années et il est le seul monarque suédois à avoir été surnommé « le Grand », distinction lui ayant été accordée par le Parlement suédois en 1634.
Comme chef militaire, Gustave II Adolphe a généralisé l'emploi d'une artillerie mobile sur le champ de bataille, privilégiant des pièces d'artillerie plus petites mais plus manœuvrables et présentes en grand nombre et faisant de cette arme un emploi réellement efficace pour la première fois sur un champ de bataille, et prônait l'utilisation de tactiques très agressives où la mobilité et les prises d'initiative par la cavalerie étaient mises en avant. Il a instauré une première forme d'unités combinées dans ses formations militaires, où la cavalerie pouvait attaquer depuis la sécurité de l'arrière d'une ligne d'infanterie tout en étant renforcée par l'artillerie, et se retirer ensuite derrière cette ligne pour se regrouper après son raid.
Il fit adopter à son infanterie des formations très peu profondes par rapport aux autres armées de la même époque. Son infanterie combattait en formations profondes de 5 ou 6 rangs soutenues à quelque distance par des formations similaires, les espaces entre elles étant comblées par l'artillerie et la cavalerie. Son artillerie était regroupée en batteries qui soutenait ses formations déployées le plus en ligne, remplaçant ainsi les traditionnels carrés très peu manœuvrables utilisés par les autres armées (tels que les tercios espagnols profonds d'une cinquantaine de rangs). De cette façon, ses forces pouvaient se redéployer et changer de configuration de façon très rapide et surprendre leurs ennemis.
L'armée de Gustave II Adolphe était très bien entraînée pour l'époque et ses mousquetaires étaient célèbres pour la précision de leurs tirs et la vitesse à laquelle ils rechargaient leurs armes (trois fois plus vite que leurs adversaires). Pour maintenir la cohésion de ses forces et l'esprit de camaraderie, Gustave II Adolphe accordait à chaque arme le même traitement et la même considération, alors que dans les autres armées la cavalerie était considérée comme l'élite et l'infanterie généralement dédaignée. De plus, les différentes unités étaient entraînées à l'utilisation d'autres armes. Les cavaliers et les fantassins pouvaient se servir de canons, comme sa cavalerie lourde le fit quand elle captura l'artillerie ennemie à la bataille de Breitenfeld. Les piquiers pouvaient se servir d'armes à feu, bien que de façon moins précise que les mousquetaires, et les fantassins et les artilleurs apprenaient aussi à monter à cheval pour être parés à toute éventualité.



Les grands chefs militaires du 17 et 18 éme siécle 250px-15
Comte TILLY, (1559-1632), Flamand, champion de la ligue catholique, il servait avec ses mercenaires dans les armées impériales de l’empereur Habsbourgeois, réputé pour sa cruauté et sa dureté. Il fut souvent défait par Gustave ADOLPHE.
Il était le second fils de Martin, seigneur de Montignies-sur-Sambre et de Tilly, sénéchal héréditaire du comté de Namur et de Dorothée de Schierstaedt, fille de Meinhardt, maréchal de la cour de Louis II, roi de Hongrie; et gouverneur de Charles Quint en Livonie et en Russie, et ancienne dame d'honneur de Marie de Hongrie, gouvernante générale des Pays-Bas.
Il a été élevé dans la foi catholique et formé par les Jésuites qui lui inculquèrent la passion de la défense de la Contre-Réforme. Il embrassa la carrière militaire dans ce but, et apprit le métier des armes auprès des plus fameux capitaines de l'armée espagnole : Ferdinand Alvare de Tolède, Don Juan d'Autriche et Alexandre Farnèse.
Il devint enseigne au régiment namurois du colonel Herman de Lynden, baron de Reckheim, au service d'Ernest de Bavière, prince-évêque de Liège, qui venait d'être élu archevêque-électeur de Cologne. Tilly se distingua à la prise de Bonn et au cours de la campagne de Westphalie. Il retourna ensuite aux Pays-Bas et prit part au siège d'Anvers (septembre 1584-25 février 1585). Après la chute d'Anvers, il commanda une compagnie du régiment des cuirassiers du comte Adolphe de Schwarzenberg et contribua à la victoire remportée par le duc de Guise, à Auneau, le 24 novembre 1586, sur l'armée des protestants allemands. Il passa ensuite au service de Charles de Lorraine, duc de Mayenne, participa à la bataille d'Arques (20 septembre 1589) et à celle d'Ivry (14 mars 1590). Il devint gouverneur de Dun et de Villefranche jusqu'en 1594 Il se mit ensuite à la disposition de l'empereur Rodolphe II pour participer à la campagne de Hongrie contre les Turcs, qui l'occupa de 1602 à 1606. Il se distingua à la bataille de Stuhlweissenburg en 1601, où il fut blessé, et devint major général de la cavalerie et de l'artillerie. En 1604, il était promu général de la cavalerie, et en 1605, il devint feldmaréchal.
En 1608, il participa à la reprise en mains de Donauwörth ou s'étaient confrontés catholiques et protestants. Ce fut le véritable début de sa carrière car le duc Maximilien Ier de Bavière lui confia en 1609 la mise sur pied et l'organisation des forces armées de la Ligue Catholique formée alors pour contrer l'Union Évangélique des États protestants d'Allemagne. À la tête de l'armée bavaroise, il se rendit en 1620 en Haute-Autriche pour mettre au pas la noblesse insurgée contre Maximilien.
À cette même époque, la Bohême s'insurgeait contre l'empereur Ferdinand II : les armées de ce dernier avaient subi une défaite, et les Bohémiens menaçaient Vienne. Sur ordre de Maximilien, Tilly prit sous son commandement les éléments encore valides de l'armée impériale et se dirigea vers Prague. Dans des conditions tactiques difficiles, il mit en déroute les troupes du roi de Bohême Frédéric à la fameuse bataille de la Montagne Blanche (8 novembre 1620), un des moments forts de ce qui allait devenir la guerre de Trente Ans. L'intervention de Tilly permit à l'empereur de reprendre la main en Bohême, et mit en fuite Frédéric.
Cette victoire catholique amena plusieurs princes protestants à lever leur propre armée, et Tilly se rendit en 1621 vers la vallée du Rhin pour les y combattre, notamment le plus dangereux d'entre eux, Ernst von Mansfeld. Pendant les quartiers d'hiver, le Palatinat fut ravagé par ses soldats cantonnés dans un pays hostile. Le 27 avril 1622 les deux armées s'affrontèrent et Tilly subit une des rares défaites de sa carrière à Wiesloch près de Mingolsheim. Il fut alors rejoint par une armée espagnole et battit une autre armée, celle du margrave de Baden-Durlach à Wimpfen et à Höchst ; il ne put empêcher la jonction des armées de Mansfeld et de Christian de Brunswick qu'il était parvenu à tenir momentanément éloigné. Il prit Heidelberg puis Mannheim. Une partie des manuscrits de la bibliothèque d'Heidelberg fut envoyée à Rome pour y être intégrée à la Bibliothèque Vaticane contre des subsides du pape.
Le 6 août 1623, Tilly remporta sur Christian de Brunswick la grande bataille de Stadtlohn et continua de pourchasser Ernst von Mansfeld dans le nord de l'Allemagne. Il regagna au catholicisme les évêchés de Halberstadt, Hildesheim, Minden et Osnabrück. À cette époque, le Danemark entra dans le conflit. Les années 1624 à 1626 et suivantes furent terribles aussi bien pour les armées en campagne que pour les contrées parcourues par la soldatesque, ravagées par la peste, la famine, et toutes les exactions des temps de guerre. Engagé par l'empereur pour diriger une armée impériale, Albert de Wallenstein fit aussi peu qu'il put pour aider Tilly alors que ses troupes bénéficiaient de conditions matérielles bien meilleures. Mais Tilly travaillait pour ce qu'il considérait son devoir, et Wallenstein pour son propre compte.
Wallenstein avait écrasé les troupes de Mansfeld le 25 avril 1626 au pont de Dessau. Le 27 août, Tilly remporta contre Christian IV de Danemark la bataille décisive de Lutter. Sa victoire amena la retraite de l'armée danoise vers le Jutland, poursuivie par les troupes de Tilly et de Wallenstein. Le roi du Danemark fut contraint de signer la paix de Lübeck le 12 mai 1629. Après le renvoi de Wallenstein par l'empereur en août 1630, Tilly assuma également le commandement des armées impériales.
Mais la Suède venait d'entrer dans le conflit, sous la conduite de son roi Gustave II Adolphe. Celui-ci évita, dans un premier temps le combat. Pour le forcer à intervenir, et pour s'assurer le contrôle d'une place stratégique de première importance, Tilly mit le siège devant Magdebourg ou stationnait une garnison de lansquenets d'origine suédoise. Il prit la ville le 10 mai 1631, qui pendant le sac qui s'ensuivit, fut presque entièrement détruite par un gigantesque incendie. On ne sait pas qui l'alluma, des troupes catholiques, de la garnison de lansquenets ou des habitants contraints à se cacher ou à fuir. Cependant le désastre de Magdebourg fut pendant des siècles compté à charge de Tilly qui pourtant, s'efforça toujours de contenir ses troupes.
La ville ne pouvant plus offrir d'abri ni de vivres, Tilly et son armée se dirigèrent vers la Thuringe. Ils y furent rejoints par les Suédois qui leur infligèrent une sanglante défaite à Breitenfeld (au nord de Leipzig) le 17 septembre 1631. Puis les Suédois se dirigèrent vers le sud de l'Allemagne où ils allaient porter le combat dans la vallée du Rhin et en Bavière.
Tilly avait reçu des renforts à Halberstadt et les avait à nouveau poursuivis. Lorsque les Suédois se dirigèrent vers Munich, il tenta de s'opposer à eux à Rain am Lech. Il y fut mortellement blessé le 5 avril 1632 et mourut quelques jours après (à 73 ans), non sans avoir organisé la défense d'Ingolstadt et de Ratisbonne malgré de grandes souffrances. Il fut enterré à Altötting. Napoléon Bonaparte eut pour lui beaucoup d'admiration et rendit visite à son tombeau, qu'il fit ouvrir.


Les grands chefs militaires du 17 et 18 éme siécle 250px-14
Wenzel vont WALLENSTEIN, (1583-1634), Chef de guerre au service de l’empereur, impitoyable destructeur des villes protestantes il fut défait par Gustave ADOLPHE et mourut assassiné par ses propres officiers.

Après avoir financé un régiment pour le futur empereur Ferdinand II, Wallenstein voit plus grand et décide de créer une armée pour l'empereur en 1623. Son armée, forte de 15 000 fantassins et 6 000 cavaliers initialement va progressivement s'agrandir pour approcher les 50 000 hommes. Elle impressionne par sa taille plus que par la qualité de ses soldats. En effet, vu la faiblesse de la solde et son irrégularité, elle n'attirait pas les meilleurs soldats.
Cette armée lui coûte cher malgré les dividendes qu'il a su tirer de ses terres. Pour parer la dissolution de son armée, il engage celle-ci dans le duché de Brunswick en juillet 1625. Son espoir est de préserver ses riches terres en faisant du butin dans les territoires ennemis pour financer son armée. C'est un gestionnaire plus qu’un militaire, qui sait s'entourer de valeureux capitaines comme von Pappenheim. Malgré quelques coups d'éclats pendant la guerre de Trente Ans (1618-1648), il fit l'erreur, à la fin de sa vie, de se retirer en Bohême, rongé par l'incertitude et les superstitions, accompagné de docteurs et d'astrologues. Dès lors il mena un jeu ambigu, négociant avec tous les belligérants, Suédois, Saxons, Français. Ses buts demeurent obscurs : se faire élire roi de Bohême ? Rétablir la paix ? Toujours est-il qu'il s'isole de plus en plus. Il est démis de ses fonctions à la tête de l'armée le 24 janvier 1634. Le 25 février 1634, il est assassiné à Eger par des officiers menés par Walter Leslie et chargés de l'arrêter.
Malgré ses erreurs, il est le véritable fondateur de l'armée autrichienne. Il finança ses opérations militaires par le système des contributions de guerre. Toutefois sa politique, incompatible avec les libertés germaniques, suscita dans l'Empire des haines mortelles qui le conduisirent à sa perte.




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Louis II de BOURBON, dit le grand CONDE, (1621-1686), prince du sang, le plus grand général de son temps avec Gustave ADOLPHE, , Maître tacticien, il fut l’un des premiers à disposer d’une vision stratégique globale d. Adepte des techniques de combat modernes il sait utiliser la combinaison du feu et du choc .il commandait en personne les charges de cavalerie.en sa qualité de prince du sang , il se permit le luxe de lutter contre LOUIS XIV et d’en réchapper lors de la fronde .Son élevé si on peut dire fut TURENNE.

Il montra dans la carrière militaire un génie précoce. Après de brillants débuts militaires, il reçut en 1643, à l'âge de 22 ans, le commandement de l'armée de Picardie, sous les ordres du maréchal de L'Hôpital. Il s'agissait de barrer la route à l'armée espagnole du roi Philippe IV sortie du comté de Flandre pour envahir la France. Le 19 mai, cinq jours après la mort de Louis XIII, Enghien remporta héroïquement l'éclatante victoire de la bataille de Rocroi, brisant ainsi la réputation d'invincibilité des tercios espagnols.
Il fut ensuite envoyé sur le Rhin, aux côtés du vicomte de Turenne. En 1644, il battit les Allemands à Fribourg. Il remporta avec Turenne la bataille de Nördlingen en 1645 contre Franz von Mercy (Guerre de Trente Ans). En 1646, à la mort de son père, il devint 4e prince de Condé. Il prit Dunkerque en 1646. Moins heureux en Catalogne, il ne put prendre Lérida; mais il remporta bientôt après en comté d'Artois la victoire de Lens sur l'archiduc Léopold-Guillaume qui amena la paix avec l'empire germanique en 1648.
Pendant les troubles de la Fronde, il adopta une attitude ambiguë. Il avait d'abord défendu le parti de la cour, la régence durant la minorité de Louis XIV étant assumée par sa mère Anne d'Autriche, secondée par le cardinal Mazarin, premier ministre, puis il prit parti contre Mazarin. Son soutien à la reine mère Anne d'Autriche permit d'abord la signature de la paix de Rueil. Néanmoins, en 1649, par rivalité avec Mazarin, il se tourna vers la Fronde. Le 18 janvier 1650, lui, son frère le prince de Conti et son beau-frère le duc de Longueville furent jetés en prison et subirent une détention de treize mois.
Le 7 février 1651, devant l'union des Frondes, Mazarin s'enfuit et libéra les princes. Condé prit la tête de la Fronde des princes, malgré la majorité de son grand cousin, Louis XIV. Il négocia avec le roi Philippe IV d'Espagne et le Lord Protecteur anglais, Oliver Cromwell. Il leva des troupes, marcha sur Paris. Contre lui, Louis XIV âgé de 14 ans réussit à gagner Turenne qui prit la tête des troupes royales et défit le prince à la bataille de Bléneau le 7 avril 1652, à Étampes en mai puis au faubourg Saint-Antoine à Paris. La duchesse Anne Marie Louise d'Orléans de Montpensier (la Grande Mademoiselle) fit tirer le canon sur les troupes royales pour permettre à son cousin de se réfugier dans Paris.
Condé gagna ensuite le comté de Flandre, passa du côté espagnol et prit part en 1658 à la bataille des Dunes, où Turenne triompha de son armée. Le traité des Pyrénées de 1659 lui assura le pardon royal, proclamé à Aix-en-Provence, peu avant le mariage de Louis XIV et de l'infante Marie-Thérèse d'Autriche. La guerre s'étant rallumée entre la France et l'Espagne, Condé retrouva un commandement dans les armées du roi et prit le comté de Bourgogne (actuelle Franche-Comté) aux Habsbourg d'Espagne en trois semaines en 1668.
Le 21 avril 1671, il reçoit durant trois jours Louis XIV alors âgé de 33 ans et les 3000 membres de la Cour de Versailles dans son château de Chantilly où il fait donner une fête fastueuse et des banquets somptueux organisés par François Vatel pour se réconcilier avec le roi et obtenir sa grâce et ses faveurs, ce qu'il obtient, le roi ayant besoin de son soutien.
Il combat à nouveau aux côtés des armées royales de Turenne lors de la guerre de Hollande, en 1672 ou il bat le prince d'Orange Guillaume III d'Angleterre à la bataille de Seneffe en 1674, puis passe en Alsace pour défendre cette province contre Raimondo Montecuccoli, généralissime des armées de l'empire germanique après la mort de Turenne en 1675. Le roi le reçoit en grande pompe en haut du grand escalier de marbre au milieu de toute la cour. Condé, perclus de rhumatismes, a de la peine à monter et fait un peu attendre Louis XIV. Alors qu'il présente des excuses, le roi lui dit avec politesse : « Mon cousin, quand on est chargé de lauriers comme vous, on ne peut marcher que difficilement ».


La guerre civile anglaise 1642-1651.cette guerre concerna tout le royaume uni ,Irlande ,Ecosse Angleterre,pays de galles,,pour des motifs religieux,lutte dynastique,lutte des parlementaires et fut le socle fondateur de la future puissance anglaise;

Les grands chefs militaires du 17 et 18 éme siécle 220px-14
Baron Thomas FAIRFAX, (1612-1671), il fut le modernisateur de l’armée anglaise le vainqueur de la bataille de NASEBY 1645, mettant un point final au règne de Charles 1er.
Général des plus célèbres dans les guerres civiles de l'Angleterre, il appartenait par sa famille à la secte religieuse et politique des Presbytériens. Son père était général en chef de l'armée du Nord, opposée par le Parlement à l'armée royale : il servit sous lui en qualité de général de cavalerie : tous deux remportèrent en 1644 sur les troupes de Charles Ier d'Angleterre la sanglante victoire de Marston Moor.
En 1645, Thomas Fairfax fut lui-même nommé général en chef de la New Model Army, et il écrasa, de concert avec Oliver Cromwell, l'armée royale à Naseby. Néanmoins, lorsque Cromwell voulut perdre le malheureux Charles I, Fairfax refusa de siéger parmi les juges de ce prince; et après l'exécution de la sentence, il refusa encore une place dans le conseil qui exerçait le pouvoir exécutif; il conserva cependant son commandement en chef.




Les grands chefs militaires du 17 et 18 éme siécle 200px-14
Oliver CROMWELL, lord protectorat du royaume, (1599-1658), poursuivit les reformes de FAIRFAX et remportât des succès décisifs sur les irlandais et les écossais, unifiant ainsi le royaume d’Angleterre. Il fit adopter un modèle de casque et renforça la cavalerie anglaise.

En 1643, il lève à ses frais (il a hérité en 1638 d'une riche propriété) une troupe de cavalerie organisée selon des principes démocratiques (officiers élus par la troupe, discussions idéologiques...) : les Ironsides (Côtes de Fer). Le 2 juillet 1644, il s'illustre à la bataille de Marston Moor, et à celle de Newbury en octobre. Le Parlement le nomme Lieutenant-général de cavalerie.
En 1645, le Parlement le charge de réorganiser l'armée sur le modèle de ses propres troupes (c'est la New Model Army). Il bat les royalistes à la bataille de Naseby le 14 juin de la même année.
.Une des opérations de siège les plus réussies de la New Model Army est le siège de Drogheda de 1649, dans le cadre de la Conquête cromwellienne de l'Irlande catholique.
Le 19 mai 1649, Cromwell proclame la République, ou Commonwealth. et institue un nouveau Conseil d'État dont il est partie prenante ainsi qu'un nouveau Parlement, mais dont les membres sont cette fois-ci nommés par le Conseil d'État. Ce Conseil ainsi que le Conseil des officiers, redoutant l'anarchie latente, nomme Cromwell Lord Protecteur de la République d'Angleterre, d'Ecosse et d'Irlande en 1653.
Les séries de massacres commis par ses troupes durant la répression de la révolte de l'Irlande sont ainsi encore très présentes dans la mémoire collective.
En 1656, il convoque un nouveau Parlement car il a besoin de subsides pour mener la guerre contre l'Espagne en Jamaïque, et le dissout dix jours plus tard, il enlève la Jamaïque aux Espagnols et abaisse la marine hollandaise ; il achève la réduction de l'Irlande et de l'Écosse.


Les grands chefs militaires du 17 et 18 éme siécle 220px-13
RUPERT, prince Palatin du Rhin, vaincu à NASEBY, il fut toutefois un brillant commandant de cavalerie, il était le champion de la cause de Charles 1er.

Le Prince Rupert du Rhin (allemand : Prinz Ruprecht von der Pfalz) (17 décembre 1619 – 19 novembre 1682), comte palatin du Rhin, duc de Bavière, duc de Cumberland, était un soldat et un inventeur.
Né à Prague, il est le plus jeune fils de Frédéric V du Palatinat et Élisabeth d'Angleterre et le neveu de Charles Ier, qui l'a fait duc de Cumberland et comte de Holderness. Charles Ier l'a nommé commandant de la cavalerie royaliste, les Cavaliers, durant la Première révolution anglaise. Il remporte au début de nombreuses victoires, grâce à un changement de tactique : il abandonne la charge lente dite caracole pour la charge au galop, qui déstabilise les troupes parlementaires. Finalement, celles-ci finissent par adopter la tactique royaliste


L’epoque 1650-1715 (et le régne de LOIUS XIV souverain qui a éclipsé tous las autres )les guerres et campagnes ne se comptent plus,guerre de Dévolution,succession d'Espagne,guerre des Flandres,de Hollande etc,le royaume fut trés souvent en guerre,le pré carré ,acquisition de provinces ,mais aussi lutte contre les camisards,épisode politique de la fronde, à l'interieur du royaume ,... la gloire militaire française est placée au plus haut.

La France devient la grande puissance, se substituant à l’Espagne qui finit son siècle d’or.



Les grands chefs militaires du 17 et 18 éme siécle 250px-10
Henri de la Tour D’AUVERGNE, Vicomte de TURENNE, (1611-1675), sans conteste le plus grand général de son temps, Tacticien hors pair, stratège exceptionnel, il était un officier aimé de ses hommes et craint par ses ennemis, par son audace et sa vista, il gagna de nombreuses victoires. Sa contribution est autant politique que militaire, il avait une réelle vision des buts de la guerre et des moyens pour la gagner ; Napoléon le considérait comme l’un des 7 plus grands capitaines d’armées de l’histoire .Il participe aux batailles dirigées par CONDE au début de sa carrière militaire Vainqueur à SINSHEIM,TURCHEIM,ENTZHEIM SALZBACH, il fit son chef d’œuvre militaire lors de la campagne d’hiver de 1674 en ALSACE face à un ennemi supérieur en nombre perd une marche de contournement, il prit à revers 57000 hommes avec ses 33000.LOUIS XIV pouvait dormir tranquillement avec un tel général . Toutefois il appliquât avec remords les consignes du souverain à la lettre , détruisant l’Alsace complètement et le Rhin Palatinat , LOUIS XIV voulant un glacis entre son royaume et l’empereur Habsbourgeois. Il mourut emporté par un boulet à la bataille de SALZBACH,. Lorsqu’il fuit tué par un boulet de canon, MONTECUCCOLI son adversaire du jour, se serait alors écrié : « Il est mort aujourd'hui un homme qui faisait honneur à l'Homme ! ». Ce serait juste avant cette ultime bataille que, s'adressant à sa jument « Carcasse », il lui aurait dit, selon le mot légendaire : « Tu trembles, Carcasse, mais tu tremblerais bien davantage si tu savais où je vais te mener ». Sa perte fut cruellement ressentit par le monarque.





Les grands chefs militaires du 17 et 18 éme siécle 300px-11
Henri de MONTMORENCY BOUTEVILLE Duc de LUXEMBOURG, (1628-1685),le commandant en chef des armées françaises , le digne successeur de TURENNE ,.Maitre tacticien , il ajustait ses forces au bon endroit , au bon moment ; Il fut surnommé le tapissier de Notre Dame , en effet il était de coutume d’apporter les drapeaux pris à l’ennemi et d’en tapisser les murs de la cathédrale et à ce petit jeu il était imbattable.
l combattit sous le prince de Condé, à la bataille de Rocroi, le 19 mai 1643, et servit au siège de Thionville, ville prise le 10 avril. Il se trouva à la première attaque des retranchements des Bavarois auprès de Fribourg, le 3 avril 1644 à la seconde attaque, le 5 ; à la prise de Spire, le 27; de Philisbourg, le 9 septembre, et de forteresse Mayence, le 17. Il combattit à la bataille d'Alerheim, le 3 août 1645, à la prise de Furnes, le 7 septembre 1646; à celle de Dunkerque, le 7 octobre; à la levée du siège de Lérida par les Français, le 17 juin 1647; à la prise d'Ypres, le 26 avril 1648, et à la bataille de Lens, le au août. S'étant déclaré contre la cour, après la détention du prince de Condé, il servit dans l'armée espagnole, et fut pris à la bataille de Rethel, le 15 décembre 1650. Réuni au même prince après que ce dernier eut recouvré la liberté, en 1651, il attaqua à Bleneau les quartiers du maréchal d'Hocquincourt, le 7 avril 1652.
Il se trouva à la journée de la porte Sainte Antoine, le 2 juillet. Il suivit le prince de Condé au siège et à la prise de Rethel, le 30 octobre; de Sainte-Menéhould, le 25 novembre, et à la levée du siège d'Arras par les Espagnols, avec lesquels il fut battu, le 25 août 1654. Il concourut à la défaite du maréchal de la Ferté devant Valenciennes, le 16 juillet 1656; à la prise de Condé par les Espagnols, le 18 août, et de Saint-Guilain, le 12 mars 1657. Il se trouva à la défaite des Espagnols, près des Dunes, le 14 juin 1658, et il y demeura prisonnier. Il rentra en France à la paix de Pyrénées, le 7 novembre 1659.
En 1672, pendant la guerre de Hollande il est nommé gouverneur de Hollande. Il défait le prince d’Orange à Woerden et ravage la Hollande, et en 1673 il protège la retraite de Utrecht jusqu'à Maastricht avec seulement 20 000 hommes face à une armée de 70 000 hommes. Cet exploit le place au premier rang des généraux.
En 1674 il est fait capitaine des gardes du roi, et en 1675, maréchal de France. En 1676 il est placé à la tête de l'armée du Rhin, mais en 1677, il ne parvient pas à empêcher le duc de Lorraine de prendre Philippsburg. En 1678 il a défait le prince d’Orange à Saint-Denis le 14 août 1678, combat inutile puisque gagné au lendemain de la signature du traité de Nimègue (10 août 1678).
Sa réputation est au plus haut, au point de faire des envieux. Lorsque survient l'affaire des poisons, Louvois prétexte les anciennes expériences d'alchimiste de Montmorency pour l'accuser d'assassinat et de pacte avec le diable ; il est emprisonné à la Bastille en janvier 1680. Rapidement libéré, il est condamné à l'exil sur ses terres pendant un an.
Il ne retrouve grâce aux yeux de Louis XIV qu'en 1688, quand la guerre de la Ligue d'Augsbourg éclate. Le roi et Louvois estiment que Luxembourg est le seul à pouvoir faire face au prince d’Orange, et lui donne le commandement de l'armée de Flandre. Le 1er juillet 1690 il remporte une grande victoire sur le prince de Waldeck à la bataille de Fleurus.
L'année suivante, le 18 septembre 1691, il commande l'armée victorieuse à la bataille de Leuze. Puis il défait une nouvelle fois le prince d'Orange à la bataille de Steinkerque en 1692, et à la bataille de Neerwinden en 1693. Il est surnommé le tapissier de Notre-Dame en raison du grand nombre de drapeaux ennemis, qu'il prend sur les champs de bataille et que l'on suspend dans le cœur de la cathédrale. Il est reçu partout avec enthousiasme à Paris, sauf par le roi, qui ne voit en lui qu'un parent et disciple de Condé.
Dans la campagne de 1694, Luxembourg a peu d'occasion de s'illustrer en Flandre, sauf quand il conduit la fameuse marche de Vignamont à Tournai face à l'ennemi. À son retour à Versailles pendant l'hiver, il tombe malade et meurt.


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EUGENE, Prince de SAVOIE-CARIGNAN (1663-1736), Grand stratège, il quitte la France du roi Louis XIV qui ne veut pas lui accorder un commandement, et entre comme volontaire au service de l'Autriche, (1683). Il jure de ne revenir en France que les armes à la main.
Il débute dans l'armée comme commandant de cavalerie et devient vite feld-maréchal en 1687 et feld-maréchal général en 1693. Chargé en 1697 du commandement de l'armée impériale, il gagna sur les Turcs la bataille décisive de ZENTA en 1697
Au cours de la guerre de succession d'Espagne, de 1701 à 1714, il n'hésite pas à combattre contre la France malgré ses racines. En Italie, il repousse Catinat, bat Villeroi une première fois à CHIARIi en 1701, et à nouveau à CREMONE en 1702. En 1704, alors qu'il commandait les troupes impériales, il bat, avec l'aide du duc de Marlborough, les armées franco bavaroises à BLENHEIM. De retour en Italie en 1705, il fut repoussé par le duc de Vendôme à la journée de CASSANO, mais dans les deux années suivantes, il fit rentrer tout le Milanais et la Lombardie sous l'obédience de l'empereur. Il s'empare du Montferrat, en 1706, pour le compte du duc de Savoie Victor Amédée II. En 1708, sur les bords de l'Escaut, il mit les Français en déroute à OUDENAARDE. En 1709 il les rencontra a nouveau dans une bataille indécise à MALPLAQUET ; mais en 1712 il fut à son tour battu par Villars à la bataille décisive de DENAIN.
La paix avec la France ayant été rompue en 1733 au sujet de la succession au trône de Pologne, Eugène reprit le commandement ; mais il ne montra pas cette fois les mêmes talents ; après avoir laissé prendre PHILIPSBURG, il se hâta de signer la paix et se retira à Vienne.


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John CHURCHILL, Duc de MALBOROUGH, (1650-1722) l’un des plus grands militaire de son époque , il fut aussi à l’origine de cette chanson bien connue , « Mal borough s’en va t- en guerre es….. », Durant la guerre de succession d’Espagne il remporta les victoires de Hœschst 1704, de RAMILLIES en 1706,sur le Marechal de VILLEROY à OUDENAARDE en 1708 fut blessé à MALPLAQUET en 1709, cette bataille fut meurtrière et indécise, face au Maréchal de VILLARS..
La prise d'OUDENAARDE fuit la conséquence de la reddition de LILLE octobre 1708, après que Marlborough a vaincu au village de WATTIGNIES les Français venus du sud pour tenter de sauver la citadelle de Lille., cette campagne permit au duc de terminer sa campagne au nord en prenant les places fortes de Belgique.
Battu par VILLARS à DENAIN, cette défaite met fin à sa carrière militaire.
Les victoires de Marlborough permirent à l'Angleterre de se saisir de la TERRE NEUVE française devenue anglaise parle traité d’UTRECHT 1713, commencement du démantèlement au 18eme siècle, des colonies françaises en amerique du nord, par les traités de PARIS 1763 et de VERSAILLES en 1783..A ce titre, il fut l'un des fondateurs de l’empire britannique .



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James FITZ GAME, duc de BERWICK, catholique IRLANDAIS, passé au service la France,l sert sous Luxembourg et Villeroy, et développa de grands talents militaires. Louis XIV lui confie en 1704 le commandement des troupes françaises en Espagne , la campagne en Espagne dura en totalité 12 années.; il l'envoya aussi contre les camisards du Languedoc.
Il est fait maréchal de France en 1706 et envoyé de nouveau en Espagne. Lors de la guerre de Succession d'Espagne, il rétablit la situation en faveur de Philippe V en infligeant des défaites aux autrichiens, Almansa (1707) qui rendit à Philippe V le royaume de Valence et la dernière bataille où une armée française commandée par un général anglais affronta une armée anglaise commandée un général français (Henri de Massue, émigré huguenot en Angleterre).
Puis, de 1709 à 1711, il maintient les frontières sud-est de la France dans le Dauphiné et la Savoie, ce qui permit à la France de reporter ses efforts sur la frontière nord-est. Lors du traité d'Utrecht, en 1713, il convainquit Louis XIV de demander l'annexion de la vallée de l'Ubaye, pour renforcer la frontière française des Alpes. En 1714, il prend Barcelone. La guerre s'étant rallumée en 1719, il enleva aux Espagnols Fontarabie, Urgel et Saint-Sébastien





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Claude Louis Hector de Villars
Villars ne débute son ascension militaire qu’à cinquante ans, lors de la guerre de succession d'Espagne. Il devient maréchal de France en 1702, après sa victoire sur le prince de Bade à Friedlingen. L'année suivante, il bat les Impériaux à Höchstädt.
En avril 1704, il part remplacer le maréchal de Montrevel dans la guerre contre les Camisards afin de négocier la fin des combats[2].
Il est fait duc de Villars en 1705 et pair de France en 1709. La même année, il est blessé à la bataille de Malplaquet, où les alliés victorieux subissent plus de pertes que les vaincus, ce qui lui aurait fait dire : « Encore une défaite comme ça, sire, et nous avons gagné la guerre. »
En 1712, par sa victoire surprise de Denain, il sauve les armées de Louis XIV de la défaite.
La même année, il devient gouverneur de Provence, fonction qu'il conservera jusqu'à sa mort, et à laquelle son fils lui succéda.
Il est élu membre de l'Académie française en 1714. De 1715 à 1718, il préside le conseil de la Guerre. En 1733, un an avant sa mort, il reçoit de Louis XV la rare dignité de maréchal général des camps et armées du roi. En 1734, Villars encore vert à quatre-vingt un ans prenait, en Italie, le commandement de 40 000 Français, de 12 000 Piémontais et de 21 000 Espagnols pour conquérir en trois mois le Milanais lors de la guerre de succession de Pologne, il devait mourir dans son lit à Turin le 17 juin 1734. Parmi les mots qu'on lui doit, quand il apprend que Berwick avait eu la tête emportée par un boulet lors du siège de Philippsburg, Villars dit « Cet homme a toujours eu plus de chance que moi ! »

Le maréchal de Villars, si célèbre par la victoire de Denain était un général prudent, mais savait dans l'occasion exposer sa vie comme un soldat. Comme on le pressait de mettre une cuirasse, pendant un combat qui paraissait devoir être sanglant, il s'y refusa, et dit à haute voix, au milieu des troupes : « Je ne crois pas ma vie plus précieuse que celle de tous ces braves gens. » Une autre fois, comme on lui conseillait de ne point aventurer une existence aussi importante que la sienne, il répondit qu’« un général devait exposer sa vie comme il exposait celle des autres. »


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Sébastien Le Prestre, marquis de Vauban ( 1633 - 1707) il prit d'assaut 49 villes ou place s forteset en defendit une victorieusement.

Les progrès de l'artillerie révolutionnent la guerre de siège : depuis la Renaissance, l'augmentation d'épaisseur des murailles ne suffit plus pour résister aux effets de l'artillerie. Les ingénieurs italiens ont donc inventé les fortifications bastionnées et remparées : les murailles deviennent très basses, obliques et précédées d'un fossé. Les tirs de mitraille rendant extrêmement périlleux les assauts frontaux, l'assaillant approche les fortifications par des réseaux de tranchées.
Vauban apporte trois innovations majeures décisives aux techniques d'attaque des places fortes :
• Il codifie la technique d'approche en faisant creuser trois tranchées parallèles très fortifiées reliées entre elles par des tranchées de communications en ligne brisée pour éviter les tirs défensifs en enfilade.
o la première, creusée hors de portée de canon (600 m à l'époque) et très fortifiée, sert de place d'arme et prévient une attaque à revers par une armée de secours ;
o la deuxième, à portée de tir permet d'aligner l'artillerie que l'on positionne vers un point de faiblesse des fortifications ;
o la troisième, à proximité immédiate des fortifications permet le creusement d'une mine ou l'assaut si l'artillerie a permis d'ouvrir une brèche dans la muraille. Le retranchement doit être suffisant pour interdire une sortie des défenseurs
• L'éperon des forteresses bastionnées créant une zone où l'artillerie de l'assiégé ne peut tirer à bout portant, il est possible de disposer des levées de terre devant la tranchée immédiatement au contact des fortifications assiégées (très basses pour éviter les tirs d'artillerie). Ces surélévations qu'il appelle « cavaliers de tranchées », permettent aux assaillants de dominer les positions de tir des assiégés et de les refouler à la grenade vers le corps de place et de s'emparer du chemin couvert.
• en 1688, il invente le « tir à ricochet » : en disposant les pièces de manière à prendre en enfilade la batterie adverse située sur le bastion attaqué et en employant de petites charges de poudre, un boulet peut avoir plusieurs impacts et en rebondissant balayer d'un seul coup toute une ligne de défense au sommet d'un rempart, canons et servants à la fois.
Sa philosophie est de limiter les pertes en protégeant ses approches par la construction de tranchées, même si cela demande de nombreux travaux. Il est pour cela souvent raillé par les courtisans mais il est soutenu par le roi. Il rédige en 1704 un traité d'attaque des places pour le compte de Louis XIV qui souhaite faire l'éducation militaire de son petit fils le duc de Bourgogne

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Raimondo, Comte de Montecuccoli (ou Montecucculi), né le (21 février 1609 près de Modéne - mort à Linz le 16 octobre 1680) était un généralissime des troupes de l'Empereur germanique. Il fut l'un des grands adversaires de Turenne. Il rencontra ce dernier sur le champ de bataille dès la guerre de Trente Ans. Les deux commandants d'armée se firent face une seconde fois à la bataille de Salzbach. Lorsqu'il apprit la mort de Turenne, Montecuccoli dit : « Aujourd'hui est mort un homme qui faisait honneur à l'Homme. » Non seulement il était l'un des plus grands capitaines du XVIIe siècle, mais aussi un théoricien militaire important. Frédéric le Grand, Scharnhorst et Clausewitz ont admiré son œuvre.
Montecuccoli était italien. Il venait de Modène, à l'époque un fief de l'empereur germanique.
Enseigne en 1628 ou en 1629, les dates varient, suivant les sources, pour son accession aux grades supérieurs. Lieutenant, il passe dans la cavalerie en 1631 à la tête de cuirassiers ; au cours de cette même année, il est blessé deux fois et sa bravoure le fait remarquer par Tilly, qui fut l’un de ses modèles, même s’il déplore les sacs des villes et le sort des civils. Fait prisonnier et vite libéré contre rançon, il a l’occasion de se battre, alors comme commandant, contre Gustave-Adolphe, dont il déplore la mort en 1632. Il est alors lieutenant-colonel sous les ordres de celui qu’il admire le plus tout au long de ses écrits, Wallenstein, un des maîtres de la logistique avant l’heure. Il ne semble pas avoir fait partie des conjurés en février 1634, il est encore trop jeune et trop peu gradé, d’autant qu’en 1633 il a perdu son oncle et protecteur, Ernest Montecuccoli. En juillet 1634, il commande à la place de son colonel à Nördlingen et il se fait remarquer par un autre général italien, Matthias Gallas, le vainqueur de cette bataille. Il devient colonel d’un régiment de cuirassiers. Il est à Wittstock en septembre 1636, où il évite à l’armée des Habsbourg un désastre complet.
En mai 1639, blessé une nouvelle fois, il est fait prisonnier, au nord de Prague à Mělník, par les Suédois. Il reste trois ans enfermé, mais cette expérience douloureuse lui permet de devenir un grand théoricien de la guerre car il étudie sans relâche la science militaire, ainsi que la géométrie, l'histoire et l'architecture, durant sa captivité. Après sa libération, il combat en Silésie, en Italie, en Hongrie et en Bavière et se distingue à plusieurs reprises.
Il reprend le commandement des armées en Pologne actuelle dans la Première Guerre du Nord, à cause de l’entrée en campagne du Prince Georges II Rakoczi et il permet à l’Empereur de signer en vainqueur la paix d'Oliva (1660). En 1661, il est enfin commandant en chef des armées de Léopold Ier (souverain depuis 1658), et c’est le début de son expérience contre les Turcs, ennemis, tout aussi dangereux, sinon plus, que les Français. Il découvre également vraiment les Hongrois qu’il considère toujours comme des adversaires farouches. Il se heurte à Ahmed Köprülü et l'emporte à la tête des armées chrétiennes, dont pour une fois des contingents français, à la bataille de Saint-Gothard 1er août 1664, qui reste sa plus grande victoire. Il reçoit suite à cette victoire l'Ordre de la Toison d'or et se consacre à son poste de chef du conseil de guerre et à des travaux théoriques sur la science et l'histoire militaire.
Lorsque la guerre de Hollande débute, il reçoit le commandement des forces impériales et, par ses manoœuvres savantes, pousse Turenne à se replier au-delà du Rhin en 1673. Il quitte alors le commandement de l'armée mais est rappelé suite aux succès de Turenne en 1674 et 1675 et envahit l'Alsace à la mort de son rival, s'engageant par la suite dans une série de manœuvres, sans aucun résultat décisif, contre le prince de Condé. En 1679, il fut fait Prince de l'Empire et reçut le duché de Melfi du roi d'Espagne. Il meurt l'année suivante à Linz.
Considéré comme l'un des plus grands généraux de son temps avec Turenne et Condé, ses Memorie della guerra ont été publiées en 1703 et ont notablement influencé les généraux du XVIIIe siècle.

Source:compilation personnelle+wikipedia +wikipedia pour l'iconographie


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MessageSujet: Re: Les grands chefs militaires du 17 et 18 éme siécle   Les grands chefs militaires du 17 et 18 éme siécle I_icon_minitimeSam 27 Aoû - 23:26

Génial ton récit!!!!
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MessageSujet: Les grands leaders de guerre   Les grands chefs militaires du 17 et 18 éme siécle I_icon_minitimeDim 28 Aoû - 8:30

Pour compléter DAVOUT ton sujet, je vais mettre les batailles des Grands Leaders.

Les grands chefs militaires du 17 et 18 éme siécle Batail10
La bataille de Leipzig (Breitenfeld)

17 septembre 1631

Il faut attendre quinze mois après le débarquement de Gustave Adolphe en Poméranie pour qu'une bataille décisive ait lieu. L'armée suédoise, avec ses alliés saxons, dénombre 39 000 soldats et 75 canons tandis que les forces de l'Empereur et de la Ligue alignent 36 000 soldats et 26 canons. Tilly compte contrebalancer l'infériorité numérique de ses troupes par leur plus grande expérience ; en effet, Gustave Adolphe vient tout juste de recruter 16 000 soldats saxons peu aguerris. Tilly sort de Leipzig et positionne ses troupes sur une éminence dans la plaine à droite du village de Breitenfeld, à 2 km de la Loberbach. L'armée suédoise franchit la rivière et attaque, mais Tilly néglige l'avance ennemie et attend. La bataille enragée voit finalement la défaite des forces impériales. Sérieusement blessé, Tilly échappe de peu à la mort et fait retraite vers Halle. Une partie de son infanterie faite prisonnière vient grossir l'armée suédoise, qui termine la bataille plus puissante qu'elle ne l'était au départ !
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source texte: http://users.skynet.be/ebel.clan/cossacks%20%28sous-site%29/guerres_histo.htm
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MessageSujet: Re: Les grands chefs militaires du 17 et 18 éme siécle   Les grands chefs militaires du 17 et 18 éme siécle I_icon_minitimeJeu 1 Sep - 11:02


La bataille de la Montagne Blanche
8 novembre 1620


La défenestration de Prague


Le 23 mai 1618, en réaction à la fermeture de temples protestants, une délégation de protestants de Bohême se rendit à la résidence de l'empereur germanique Matthias à Prague, le Hradshin.
Successeur de son frère Rodolphe II de Habsbourg, lequel avait garanti en 1609 par un édit royal le droit aux protestants de pratiquer leur religion, Matthias, sans héritier direct, avait choisi son cousin Ferdinand pour lui succéder sur le trône du Saint-Empire.
Or, Ferdinand était catholique et partisan de la Contre-Réforme.
La réunion s'envenima entre les représentants du roi et la délégation protestante. Deux gouverneurs habsbourgeois et l'un de leurs domestiques furent jetés par une fenêtre du palais. Ces derniers s'en tirèrent sans mal, tombant sur un tas de fumier.
Cette défenestration allait toutefois conduire l'Europe vers la guerre de Trente Ans.

En 1619, la Bohême, la Moravie et les régions protestantes de Haute et Basse-Autriche se révoltèrent contre le Saint-Empire et proclamèrent la déchéance de Ferdinand. Les rebelles se choisirent un nouveau souverain, le calviniste Frédéric, parent du roi d'Angleterre dont ils espérèrent le secours.

Bien qu'improvisé, manquant de moyens financiers et du soutien d'alliés, miné par des divisions internes, le soulèvement inquiéta grandement les cours de Vienne, Madrid, Rome et Paris.
Le siège de la cour impériale,de fait, dut être transféré de Prague vers Vienne.

En novembre 1620, après une lente progression, les armées catholiques parvinrent en vue de Prague.
La mauvaise saison approchant, les deux camps décidèrent de forcer le destin au cours d'une bataille décisive.


Les grands chefs militaires du 17 et 18 éme siécle 400px-10

La bataille

Elle oppose une armée d'environ 21 000 hommes commandée par Christian Ier d'Anhalt-Bernbourg pour le compte de Frédéric V, aux forces du Saint-Empire placées sous les ordres de Charles-Bonaventure de Longueval, comte de Bucquoy, combinées aux forces de la Ligue catholique, sous les ordres de Jean 't Serclaes, comte de Tilly, regroupant ainsi 29 000 hommes1 qui obtiennent une victoire écrasante. Cette bataille marque la fin de la première période (période Palatine) de la guerre de Trente Ans.


Le 7 novembre 1620, les coalisés protestants, dirigés par le prince d'Anhalt et formés de mercenaires allemands, de contingents moraves, d'Autrichiens soulevés contre les Habsbourg, ainsi que de détachements hongrois, se positionnèrent sur les hauteurs de la Montagne Blanche située à l'ouest de Prague.
Dans le camp protestant, les mercenaires se montrèrent fébriles, reprochant à la diète de Bohème de ne pas les payer ou alors avec retard.

Durant la nuit du 7 au 8 novembre, les Catholiques, menés par les Bavarois, progressèrent rapidement en direction de Prague, tant motivés par la faim que par la crainte des raids de la cavalerie protestante.
A l'aube du 8 novembre, en plein brouillard, des cavaliers polonais et wallons surprirent des Hongrois dans un village situé au bas des pentes. Fortement malmenés, les Hongrois refluèrent vers la Montagne Blanche, y déclenchant un début de panique.

Au matin du 8, les Bavarois s'emparèrent d'un pont situé au pied des positions protestantes. Les Protestants ne réagissant pas, les Catholiques purent faire progresser leurs forces et les disposer au pied de la hauteur, engageant alors 30.000 soldats contre 21.000 Protestants.
Inférieurs en nombre, ces derniers optèrent pour la défensive au sommet de la montagne. L'armée protestante se forma sur deux lignes comprenant des éléments de cavalerie et d'infanterie. Étrangement, l'aile gauche protestante ne bénéficia pas du soutien de la cavalerie hongroise gardée en arrière du dispositif.

Les Catholiques se répartirent en deux armées formées en deux lignes de carrés de piquiers et de mousquetaires.
L'armée impériale dirigée par Buquoy (Allemands, Wallons, Espagnols, Napolitains, Toscans, Polonais) se disposa à droite, où la pente à gravir était peu prononcée.
L'armée de la Ligue catholique dirigée par le duc de Bavière Maximilien et le comte de Tilly (Bavarois, Rhénans et Lorrains) se positionna sur le flanc gauche face à la pente la plus défavorable.

Devant la solidité de la position protestante, les chefs catholiques hésitèrent.
La décision d'attaquer fut provoquée par l'irruption d'un carme espagnol, Dominique de Jesus Marie, qui annonça que la Vierge lui était apparue et avait promis la victoire au camp catholique... Les ordres d'assaut furent dès lors donnés.

Vers midi, entonnant le Salve Regina, l'armée de Bucquoy s'élança.
A l'arrivée de l'armée catholique, la gauche protestante se débanda. La plupart des mercenaires refusèrent le combat et prirent la fuite vers Prague.
Anhalt tenta une contre-attaque qui repoussa la cavalerie espagnole et disloqua un carré wallon qui perdit la moitié de ses hommes. La cavalerie hongroise fit également son apparition aux côtés des Protestants.

Tilly intervint pour soutenir Buquoy et engagea les cavalerie italienne et polonaise qui eurent tôt fait de mettre en déroute les cavaliers protestants.
De nombreux cavaliers hongrois abandonnèrent leurs montures pour fuir à travers les vignes mais la plupart se noyèrent en tentant de franchir à la nage la rivière Vltava.

Dans le même temps, la gauche catholique parvint au contact au sommet de la hauteur.
Forts de leur avantage numérique et fanatisés par le carme brandissant un crucifix en première ligne, les Napolitains et les Wallons massacrèrent leurs adversaires.
Le dernier acte se joua à 14 heures avec l'anéantissement du dernier carré morave.

Commandement

• Christian d'Anhalt-Bernburg

• Frédéric V • Bucquoy • Tilly

Forces en présence

21 000 hommes de Bohême et du Palatinat
29 000 hommes de l'armée de l'empire, de la Ligue catholique, et des auxiliaires Polonais

Pertes

5.000 hommes
700 hommes



Les grands chefs militaires du 17 et 18 éme siécle 20px-c10 Les grands chefs militaires du 17 et 18 éme siécle 20px-f11

Sources: http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_la_Montagne_Blanche - http://users.skynet.be/grandes_batailles/pages/506.html


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MessageSujet: Re: Les grands chefs militaires du 17 et 18 éme siécle   Les grands chefs militaires du 17 et 18 éme siécle I_icon_minitimeJeu 1 Sep - 20:04

Vous etes au top mes ptits pères tip top

Ca c'est des sujets que j'aime voir sur le forum !!!! applaudissements
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