le nom de Dragons apparait sous Henry IV, mais il est utilisé officiellement pour la première fois au début du règne de Louis XIV, en 1645, pour désigner le régiment levé par le marquis de la Ferté-Senneterre.
Dès lors, le nombre de formations de cette armée ne cesse de croître. De 18 régiments au milieu du XVII, les dragons passent en effet à 43 en 1688.
Une infanterie montée.
Les dragons sont classés dans les troupes à cheval par le réglement du 1er janvier 1791, à une époque où ils forment plus que 18 régiments.
Au début du consulat, ils atteignent 21 régiments dont la plupart ont fort bonne réputation. Puis, par un texte du 1er vendémiaire an XII, les effectifs augmente de près d'un tiers.
Les dragons jouent un rôle particulier au sein de la cavalerie. Si leur moyen de déplacement est bien le cheval, ils combattent comme des fantassins.
Ils doivent lorsqu'ils mettent pied à terre se former en bataillon.
Napoléon décidera même de les munir de baionnette et il insistera pour que l'instruction au combat à pied soit le plus poussée possible.
Ainsi durant la campagne d'Egypte, en aout 1798, les dragons forment un carré pour résister aux charges puissantes de centaines de mamelouks.
Lors du siège de Milan, en Italie, ils combattent à pied, tirent au fusil comme des fantassins et servent même les pièces d'artillerie dont les servants ont été décimés.
Soutenant les régiments de cavalerie légère et masquant les manoeuvres de l'armée à l'adversaire, leur capacité d'opérer à pied constitue un atout très important dans les combats, leur permettant d'occuper rapidement des points névralgiques sur les flancs de l'ennemie.